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IDENTITÉ VISUELLE – PROPRINT.FR

1) L'imprimeur en ligne ludique, pour TOUS et à prix MINI !

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Proprint.fr est l'imprimeur en ligne qu'il vous faut ! Nous vous proposons d'imprimer l'intégralité vos  supports d’impression ! Que vous soyez un professionnel ou un particulier imprimez en quelques clics :cartes de visites, flyers, en-tête de lettre, cartes postales, affiches, panneaux PVC et bien d'autres 👌 !

 

Le secteur de l'imprimerie en ligne est un secteur d'activité très concurrentiel, ce qui nécessite une identité de marque UNIQUE en vue de nous démarquer ; par la ligne graphique et la navigation ludique qui favorisera une bonne expérience utilisateur dans la démarche de vos réalisation à imprimer : Un site web d'imprimeur en ligne moderne, renvoyant une image fraîche, professionnelle, accessible, mixte et simple d’utilisation !

Retrouvez l'intégralité de nos produits d'impression juste ICI 👈 

2) La Colorimétrie Proprint !

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Le Bleu Proprint 

La couleur bleu chez Proprint est prédominante, elle a un côté rassurant et représente à la fois la rigueur et le professionnalisme ! Nous voulions utiliser un bleu spécifique à notre marque et à notre identité visuelle, comme l'a fait Yves Klein dans les années 1960 avec le bleu Klein  en rendant une couleur hors du commun ! 

75% de la colorimétrie Proprint est constitué de bleu : 50% bleu Proprint et 25% d'un bleu plus clair !

 

Le Corail 

La couleur Corail représente 15% de la charte graphique, il amène le côté promotionnel de notre marque. Cette couleur étant très intéressante, c'est un marqueur d'information importante et de réduction ! Cette couleur peut-être adaptable selon différentes intensités de couleurs pour cibler les différents corps de métier. 

 

3) Logotype Proprint : Imprimeur en ligne ! 

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Nous voulions que l’usage des formes géométriques apportent à notre identité visuelle un aspect doux et moderne à la fois tout en restant dans le professionnalisme, dans l’aire du temps ! La couleur associée au bleu Proprint pour le – P – de Pro, évoque la rigueur d’un service de qualité et le bleu clair renvoie à l’accessibilité et la simplicité d’exécution du système de livraison et de notre imprimerie en ligne !

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Le contraste entre ses deux couleurs formes ainsi la synergie entre la qualité et la simplicité de vos prestations.  Cela apporte un équilibre visuel de notre service d’imprimerie en ligne ! Le contraste entre ses deux couleurs forme ainsi la synergie entre la qualité et la simplicité de nos prestations, soit un équilibre visuel  lié à notre service d'imprimerie en ligne !

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VISITE AU MUSÉE DE L’IMPRIMERIE – LYON

Prés-impression : 

Avant l’imprimerie, les livres étaient réalisés de manière artisanale. Support, format ou encore contenu, tout était fait à la main. A l’Antiquité, on parle de volumen, c’est à dire des rouleaux de papyrus ou encore de parchemin déroulable au fur et à mesure de la lecture. La reproduction d’images et de texte nécessitait un tracé avec un morceau de roseau : le calame.L’époque romaine marque une révolution majeure en terme de support écrit. Le codex marque une innovation marquante, cet ensemble de cahiers rectangulaires reliés sous forme de livre a permis de faire apparaître la notion de page. A partir du VIIe siècles en Extrême Orient, la xylographie fait son apparition, il s’agit d’une technique d’impression permettant de reproduire en série textes, images sur du textile ou encore du papier, par le biais de la gravure sur bois. En Chine, dés le XIIIe siècle, la composition de texte était réalisée par l’assemblage de caractères mobiles (en bois ou en terre cuite). La Corée marque une longueur d’avance en réalisant ces caractères mobiles en métal. Au milieu du XVe siècle, une innovation technique va bouleverser de manière radicale les sociétés occidentales, par la vulgarisation des connaissances et des idées, on parle alors de l’imprimerie typographique mise au point à Mayence en Allemagne par Johannes Gensfleich sur Laden hum Gutenberg.

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L'impression au XV ème siècle

Dans les années 1450, des recherches visant à copier une série de textes ont été menées dans plusieurs villes européennes. Mais c'était la première fois à Mayence, en Allemagne, sous forme d'impression typographique dans l'atelier de Johannes Gutenberg. Cette innovation intervient dans un environnement propice au renouveau intellectuel. Au XVe siècle, les villes ont prospéré, les universités et l'enseignement général ont également prospéré, et les bibliothèques Prince et les bibliothèques universitaires ont été créées dans toute l'Europe. Les intellectuels sont passionnés par la langue vulgaire et la littérature culturelle ancienne. Le monde chrétien est également à la recherche de nouvelles formes spirituelles.

Dans cette société dominée par l'oralité, les livres et l'écriture quittent progressivement le monde ecclésial pour atteindre plus de publics. Ce phénomène va de pair avec l'essor de la civilisation urbaine et la formation de nouvelles catégories sociales: les villes et la bourgeoisie marchande ont les moyens nécessaires pour lever des fonds pour des entreprises coûteuses. D'un point de vue technique, toutes les conditions s'appliquent à l'imprimerie. Un support utilisable modifié (papier), compétent en traitement d'illustration (photographie aux rayons X), et a fait de grands progrès dans le domaine de la métallurgie. L'innovation de Gutenberg a deux aspects: la production à grande échelle d'activités standardisées; l'utilisation d'une machine d'impression avec une surface régulière de caractères composés, ce qui améliore considérablement la vitesse de copie de divers documents.

Cependant, cette nouvelle invention a provoqué un mélange de méfiance, d'inquiétude et d'obsession. Malgré les bénéfices qu'il apporte, nous sommes toujours inquiets de se propager sans médiation, sans contrôle sur la culture et les connaissances de chacun, ni même la diffusion d'idées incendiaires. Le contrôle des autorités religieuses et laïques sur les travaux éditoriaux est progressivement mis en œuvre. Cependant, une fois cette nouvelle innovation technologique établie, son développement était imparable: à la fin du XVe siècle, 50 ans après son invention, plus de 250 villes en Europe possédaient des presses à imprimer.

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Paragraphe 3

La révolution industrielle et l'imprimerie 

Au Royaume-Uni, à la fin du XVIIIe siècle, dès le début de la révolution industrielle, les mines de charbon et les progrès de la mécanique et de la métallurgie ont ouvert la voie au développement des machines à vapeur! À cette époque, nous avons vu le déploiement d'activités économiques internationales à l'échelle internationale et nationale, qui a été provoqué par l'expansion des chemins de fer, des réseaux de transport maritime et fluvial et des réseaux télégraphiques. Pendant la période coloniale, d'importantes réserves de matières premières et de magasins commerciaux sont apparues !

L'industrialisation a conduit à l'exode des populations rurales et a vu la naissance de la classe ouvrière. La zone commerciale est en expansion pour permettre la production de masse. La production industrielle, qui nécessite beaucoup d'investissements, repose sur un nouveau mode de financement, la société par actions. Le résultat inévitable de la production de masse et de la distribution de masse s'est développé au cours des dernières décennies du XIXe siècle. Politiquement parlant, la lenteur des progrès de la démocratie, de l’éducation publique et de l’alphabétisation a ouvert de nouveaux espaces pour la production d’imprimés. Cette sphère publique élargie est dominée par les adeptes de la bourgeoisie commerciale et une partie de la classe moyenne, le progressisme et la consommation.

L'industrie de l'imprimerie connaît également d'énormes bouleversements et de nombreuses innovations technologiques: la mécanisation de la papeterie et la production de papier continu; l'invention de la presse à imprimer en métal, puis la mécanisation; l'invention du papier à base de pâte de bois; la généralisation de la sculpture sur bois, puis la lithographie. L'invention de l'imprimerie et de la photographie a grandement favorisé la diffusion des images: la mécanisation des structures d'impression et la fabrication de grandes lettres en bois pour les affichages publicitaires et envahissant les rues. L'industrie de l'édition s'est industrialisée avec l'essor des journaux bon marché, nés de la liberté durement acquise de la presse.Dans une société de plus en plus complexe, l'information circule à travers d'innombrables documents administratifs et commerciaux temporaires: tirages de gestion commerciale et technique, publicités, affiches, illustrations, étiquettes et papiers d'emballage.

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L'âge d'or des images

Le 19e siècle est l'âge des images. Tout d'abord, sur le plan technique, c'est une période d'expérimentation et d'innovation intensive. La lithographie a été découverte et développée par Alois Senefelder au début de ce siècle. Elle permet aux artistes et lithographes de créer facilement des images à imprimer comme si elles étaient dessinées directement sur papier (différente de la technique sur bois ou cuivre) La gravure est beaucoup plus stricte pour éviter tout geste spontané.) Elle connaîtra un énorme développement industriel dans tous les domaines de l'illustration, d'abord les œuvres en noir et blanc, puis les œuvres en couleur.

La nouvelle technologie photographique a également de nombreuses applications dans l'impression. Plusieurs nouvelles méthodes sont utilisées dans l'industrie : lithographie, phototypie, héliogravure et rotogravure. D'autres savent plus ou moins que c'est éphémère. La photographie peut également trouver des applications dans le domaine traditionnel de l'impression traditionnelle. Premièrement, il améliore les performances du brûleur final. À partir de 1880, dans tous les domaines de l'illustration, la sculpture photographique (d'abord noir, blanc, puis couleur) remplacera progressivement la gravure sur bois.

Les images se démocratisent également au XIXe siècle. Traditionnellement réservée à l'élite riche (les images populaires sont généralement de mauvaise qualité), en raison de l'adoption de nouvelles technologies industrielles, mais avec l'émergence de nouveaux usages, les images imprimées peuvent être obtenues auprès d'une grande partie de la population et la croissance des médias de revues, l'industrialisation Et la publicité, les produits d'emballage et l'essor de la publicité.

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Le XXème siècle dans tout ses états ! 

Dans la seconde moitié du XXe siècle, la particularité de la communication graphique est la fusion de trois domaines d'activité économique: l'impression, la production de documents bureautiques et l'informatique. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les imprimeurs monopolisaient la reproduction continue de textes et d'images. Avec le développement d'une technologie de composition et d'impression légère et peu coûteuse, cette situation est en train de changer et cette technologie peut produire des documents de qualité moyenne. Les services compétents et les grandes entreprises les ont rapidement adoptés, et leurs opérations dépendaient du flux toujours croissant d'informations et étaient gérées par de plus en plus de personnel administratif et de personnel de service mécanique.

Après la Seconde Guerre mondiale, l'avènement des ordinateurs a une fois de plus changé les règles du jeu. Dans l'imprimante, l'ordinateur est d'abord utilisé pour la prise de vue afin de sélectionner les couleurs et de préparer le film pour le traitement en quatre couleurs. Il est ensuite utilisé pour contrôler le système d'impression et de composition pour contrôler la mise en page. Avec un ordinateur, l'imprimante peut utiliser directement l'énorme référentiel de «documents virtuels» qui constitue la base de données de gestion et commerciale, au lieu d'avoir à saisir du texte par l'imprimante. L'avènement des microprocesseurs en 1973 a accéléré ce mouvement, puis les ordinateurs personnels et les réseaux informatiques se sont popularisés depuis les années 1980.

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REVUE DE PRESSE #3

«3 TENDANCES POUR LA COM' EN 2021», FRANÇOIS RAMAGET (GEN-G)

05/01/2021 - par François Ramaget, directeur de la stratégie de l'agence Gen-G

L'année qui s'achève fut noire et la prochaine s'annonce aléatoire... La communication des entreprises doit s'adapter aux caprices d'un virus qui continue de malmener les prévisionnistes de tous les bords. Elle doit aussi prendre en compte trois tendances lourdes obversées sur les mois écoulées : la crise, les mensonges et la vidéo. 

Nous laissons derrière nous une année qui restera marquée d’une pierre noire pour les gouvernants comme pour les entreprises, les citoyens et les consommateurs. Alors que l’exercice 2020 se termine dans un contexte de grande fatigue, tous espèrent que l’an prochain redonnera des couleurs à une économie blafarde. Il y a urgence à relancer la machine et les entreprises préparent des plans de bataille pour retrouver le chemin de la croissance. Mais celui-ci ne sera pas la simple prolongation linéaire du monde d’avant…

La communication des marques devra s’adapter à l’imprévisibilité de la crise sanitaire, mais aussi prendre en compte les tendances lourdes qui se sont révélées ou confirmées sur les mois écoulés. Crise, mensonges et vidéo - pour parodier un film à succès - seront trois paramètres critiques à intégrer dans les stratégies de l’année nouvelle.

La crise ou la nouvelle normalité

Première tendance, la crise. Il fut une époque heureuse où celle-ci était l’exception. Mais c’était avant. Avant les tensions de cette année finissante, avant les années 2010 et l’avènement des réseaux sociaux. Les marques évoluaient alors dans les eaux tranquilles du «business as usual» jusqu’à ce qu’un événement terrible - empoisonnement, accident mortel ou attaque en règle - ne vienne troubler cette trajectoire. Dans ces cas rares, la réaction se faisait alors doucement, après mûre réflexion, sous forme d’une conférence ou d’un communiqué de presse qui mettait un temps certain à produire ses fruits.

Désormais, les Français passent près de 1h40 chaque jour sur les réseaux sociaux et la crise est devenue sournoisement banale. Déclenchée par un tout petit rien, maladresse marketing ou lapsus d’un porte-parole, bug informatique, tweet d’un mécontent ou post d’un employé, elle n’est plus le fruit d’un accident industriel mais une cristallisation passagère de l’attention sur un faux pas de l’entreprise. Elle est cette nouvelle furtive qui fait soudain aspérité dans nos flux quotidiens, repérée puis dénoncée par l’armée de l’ombre des justiciers du clic.

Cette crise n’inflige pas toujours de dommages financiers immédiats, mais elle ternit la réputation de l’entreprise et elle sape la confiance en la marque, qui est le moteur de la résilience. Cette crise est tapie derrière chaque micro-événement capable de provoquer l’hyper-réaction du web et elle frappe avec une fréquence inédite. Selon Deloitte, 80% des entreprises ont connu une situation de crise sur les deux dernières années. Toute entreprise doit l’anticiper en l’intégrant dans l’ensemble de ses procédures. Bien en amont du lourd dispositif des cellules de crise, les communicants doivent se doter de stratégies de veille. Cartographie des risques et manuel de crise s’imposeront comme leurs lectures de chevet quand le calme des réseaux sociaux sera considéré comme une simple pause entre deux crises.

Mensonges, fake news et polémiques

Cette crise guette aujourd’hui sous de nouveaux visages. L’un des plus redoutables est celui de la fake news. Selon le dernier baromètre Edelman, 52% des Français estiment que les médias qu’ils utilisent «sont contaminés par des informations non fiables». Ce constat lié au brouillage s’opère sur la frontière entre médias et réseaux sociaux, qui sont devenus une source d’information pour deux Français sur trois.

Les fake news ne visent pas que la sphère politique et les entreprises seraient bien avisées de s’en méfier. Les fausses nouvelles frappent particulièrement l’innovation, sujet de préoccupation pour 56% des Français, qui se disent inquiets vis-à-vis des nouvelles technologies. Le plus bel exemple de l’année écoulée est celui de de la 5G, avec un Européen sur cinq qui pense que cette technologie est nuisible pour les abeilles. Et quand les fake news s’attaquent à l’innovation, elles impactent la capacité même de rebond des entreprises.

Aux côtés des fake news, on trouve aussi toutes ces polémiques dans lesquelles les entreprises peuvent être prises à partie. Sur les thèmes sensibles - emploi, environnement, fiscalité… -, les marques doivent s’attendre à être interpelées par l’opinion. Amazon est bien sûr l’archétype du bouc émissaire, visé par les griefs des syndicats, du fisc, des politiques et des médias. Mais au-delà de cet exemple de violence inédite, tous les communicants ont intérêt à préparer des argumentaires qui anticipent les démarches de leurs contradicteurs. Il leur sera indispensable de développer des plateformes corporate solides et de pouvoir s’appuyer sur des porte-parole convaincants pour délivrer leurs messages.

Dites-le en vidéo

Dernière tendance, le boom de la vidéo. Les confinements successifs ont provoqué la hausse spectaculaire du trafic internet, tiré par la consommation de vidéos en ligne. Les Français en consomment en moyenne 6,6 heures chaque semaine et le média se développe sous toutes ses formes pour capter l’internaute : SVOD, AVOD, réseaux sociaux, plateformes de streaming…

Pour la communication des entreprises, il est impossible de passer à côté du phénomène. L’exemple vient d’en haut, comme le montre l’interview du président de la République accordée à Brut pour s’exprimer sur les tourments de la société française. Au-delà des plaquettes et des communiqués, les entreprises aussi doivent s’emparer de la vidéo pour faire passer leurs messages. Elle leur permet d’enrichir le sens des mots par le travail sur l’image, mais aussi de s’adresser à une audience sursollicitée en lui donnant accès à l’information dans le flux de ses réseaux sociaux.

Il est temps pour l’entreprise d’apprendre à se servir de l’audiovisuel pour réinventer sa narration. Reportages sur ses sites de production, décryptage de l’innovation, interviews de décideurs, portraits de clients et salariés : les sujets ne manquent pas pour décliner une série de contenus qui créeront une nouvelle proximité. Les podcasts et les chaînes vidéo brandées devraient ainsi s’affirmer comme un nouveau standard de la communication d’entreprise.

Vigilance en ligne, stratégie anti-fake et production de nouveaux contenus : toutes ces tendances s’inscrivent dans la transformation digitale de la communication. Bien sûr, la communication en 2021 restera un art du discours et de la créativité, mais pour faire face aux exigences post-Covid, elle devra s’allier encore plus étroitement à la technologie.

 

SOURCE : stratégies 

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REVUE DE PRESSE #2

LE RETOUR EN GRÂCE DE L'IMPRIMÉ 16/10/2019 - par Vincent-Xavier Morvan Pas encore un retournement, mais déjà plus qu’un frémissement : fort de ses multiples atouts, le papier revient en force dans l’attirail de communication des entreprises. Explications. « Les trois derniers journaux d’entreprise que j’ai vendus sont sur papier. L’un d’eux est un journal interne expédié au domicile des salariés, je l’ai vendu sans aucune difficulté. Le responsable des RH m’a dit : “c’est tout à fait ça qu’il me faut”. Les deux autres sont des revues destinées à la clientèle. J’ai proposé les deux options, numérique ou papier. Les commerciaux ont préféré la version papier, cela permet de créer de la relation, de laisser un journal, d’apporter quelque chose. En l’envoyant par mail sur un fichier client, ce n'est pas sûr qu’il soit lu. » Ce constat de Frédérique Pusey, présidente du Syndicat national des attachés de presse (Synap), qui dirige l’agence FP&A, illustre le tournant pris ces derniers mois, « une petite année », selon elle. Le papier fait son retour dans l’attirail de communication des entreprises.   À Lyon, Thomas Nardone fait le même constat. Son agence, Ultramédia, crée des contenus pour des collectivités ou des grands comptes comme la Société Générale, Allianz, Pfizer ou Euromaster. Pour lui, s’il est trop tôt pour parler de « retour du papier », on constate à tout le moins sa bonne « résistance ». « Depuis que nous nous sommes lancés il y a sept ans, nous constatons un vrai basculement vers le digital, mais pas forcément pour de bonnes raisons. Parfois, la raison principale est purement budgétaire. Avec l’impression et surtout la distribution, le papier coûte cher, ce qui peut inciter les donneurs d’ordre à passer au tout numérique. Mais avant de penser digital ou print, il faut se poser la question de sa cible et de ses usages. Ce sont eux qui doivent guider la réflexion stratégique », remarque-t-il. Guerre de l'attention La région Grand Est, qui a lancé son trimestriel au printemps dernier, a ainsi fait le choix d’une version papier adressée à 2,5 millions d’exemplaires dans les boîtes aux lettres des habitants. « Il y a aujourd’hui une guerre de l’attention, nous sommes tous submergés d’informations du matin au soir. Là, tout le monde va prendre en mains le magazine, au minimum voir la couverture et la dernière page, d’où l’importance du travail à faire en la matière. Avec le digital, c’est beaucoup plus compliqué d’aller chercher les personnes », note Thomas Nardone, qui a soutenu le parti-pris du président de cette région de créer ainsi un lien direct avec les administrés. À La Poste, on multiplie les études pour prouver que le papier reste le meilleur moyen de toucher la cible que l’on recherche. La dernière a été menée avec l’institut Kantar et ses résultats ont ravi Adèle Albano, directrice générale de Mediapost. « Nous avons analysé l’impact de l’imprimé publicitaire dans la consommation et le chiffre d’affaires généré en étudiant dix campagnes menées par la grande distribution. Nous avons ainsi démontré qu’un catalogue crée en moyenne 9 % de trafic supplémentaire et 13 % de chiffre d’affaires additionnel, ce qui est considérable », avance-t-elle. « Qu’il soit adressé ou non, le média courrier reste très significatif en poids et en puissance », affirme Arnaud Tomasi, directeur de la business unit médias de La Poste. Il met notamment en avant son « audience inégalée », avec 99 % des Français qui ont une boîte aux lettres et 82 % qui la relèvent tous les jours, et des scores flatteurs de mémorisation pour le courrier adressé (60 %) et l’imprimé publicitaire (27 %), loin devant la télévision (17 %) et la bannière display (5 %), selon les chiffres de La Poste. Une conséquence, pour lui, de « l’attention » portée à la lecture et de « l’émotion positive » procurée à la réception d’un courrier. « Sobriété numérique » L’association Culture Papier, de son côté, promeut les valeurs du papier pour le compte de la filière. Olivier Le Guay, son délégué général, constate une prise de conscience à l’égard du tout-numérique. « Il y a trois ans, quand nous prônions un rééquilibrage entre le papier et le digital, nous prêchions dans le désert. On tapait sur le papier au prétexte qu’il détruisait des arbres, alors que le sujet de la déforestation est davantage lié aux cultures. On commence à comprendre que l’obésité numérique, en termes de consommation d’énergie et de métaux rares, a des impacts négatifs sur l’environnement », souligne-t-il. Son association en appelle aujourd’hui à la « sobriété numérique » et plaide pour « associer le meilleur des deux mondes, print et digital », en invitant la profession à réfléchir à ces questions lors d’un colloque organisé le 16 décembre prochain au Sénat, qui aura pour thème « Le papier au futur ». Les professionnels du papier, eux, remarquent que le vent est en train de tourner. Certes, les chiffres, pour l’instant, sont peu favorables. « La consommation de papier chute chaque année partout dans le monde, avec des baisses de -6 % à -8 % par an. Mais on sent aussi une volonté de sortir du tout numérique envahissant, avec la prise de conscience de toute la partie non environnementale du digital et le fait que le papier, qui peut se recycler jusqu’à sept fois, voit sa cote remonter dans ce domaine », remarque Stéphane Courtot, président d’Antalis France. Aujourd’hui, ce leader de la distribution professionnelle de papier multiplie les initiatives pour animer le marché, avec un show-room dans le XIIIe arrondissement de Paris ou encore un concours qui invite les créatifs à présenter leurs meilleures réalisations sur papiers créatifs ou papiers recyclés, cartes de vœux, mailings ou des brochures. Solutions logicielles Les fournisseurs de solutions d’impression font feu de tout bois pour doper le marché. Chez Oki, dont les imprimantes LED proposent l’impression avec une cinquième couleur (le blanc), Carol Dufour, responsable du marketing, insiste sur les « solutions créatives qui s’offrent aujourd’hui, comme la possibilité de réaliser des maquettes quasi identiques au produit fini », ce qui permet de s’affranchir des délais de sous-traitance. « Le papier devient de plus en plus intelligent, on y rajoute des couches d’information. Sur certains documents que nous imprimons, vous allez pouvoir les lire sous forme d’hologramme, ou alors avec un éclairage restreint, avec un message qui apparaît uniquement dans le noir », note de son côté Elie Choukroun, CEO de Ricoh France, qui propose des solutions logicielles permettant par exemple de « faire le lien entre le monde digital et le papier » en délivrant des informations lorsque l’on clique sur une photo. Les innovations technologiques, à l’instar du papier connecté avec lequel le papetier Oxford construit son succès (lire encadré), vont-elles voler au secours du support physique ? « Nous avons la conviction que le papier en tant que tel peut porter un effet de surprise, et sa créativité est sans limites », estime Arnaud Tomasi chez La Poste. L’un de ses clients s’apprête d'ailleurs à envoyer un courrier contenant du papier à planter permettant ensuite au destinataire de faire pousser des fleurs sur son balcon SOURCE : Stratégies.fr

REVUE DE PRESSE #1

LE PRINT DANS TOUS SES ÉTATS

16/10/2019 -  Rédaction par Vincent-Xavier Morvan

Communication interne, relations presse, rapport annuel... Tour d’horizon des principaux domaines dans la communication des entreprises où, pour survivre au digital, le support papier a appris à s’adapter.

Presse d'entreprise : une place dans le mix de communication

Publier moins, mais mieux, voilà le nouveau mantra. Le journal d’entreprise destiné aux collaborateurs ou aux clients trouve désormais sa place dans un mix où l’info de flux transite par le digital, tandis que le papier apporte du recul. « Comme avec le podcast, il y a un retour au temps long et à l’authentique. L’écrit, comme la voix, s’inscrit dans la slow communication », analyse Amélie Chabrol, directrice brand content de l’agence Enderby, qui travaille pour Aviva ou Ramsay Générale de Santé. « Face à l’infobesité, le papier est une autre façon de concevoir le temps. Mais ce retour passe par un travail plus sophistiqué », appuie Delphine Jouenne, cofondatrice d’Enderby. « Une entreprise a parfois des publics majoritairement postés sur des sites de production, dans des camions de livraison ou des boutiques. Avant de supprimer le papier, il faut faire attention à ne pas laisser du monde au bord du chemin », avertit aussi Sophie Palès, déléguée générale de l’Association française de communication interne (AFCI). « La question que nous nous posons aujourd’hui avec nos clients, ce n’est pas tant de savoir s’il faut refondre ou non le print, mais de déterminer la place qu’il doit tenir dans leur écosystème média », note Marie-Hélène Moudingo, directrice associée d’Ici Barbès. Vivre EDF est ainsi devenu, avec cette agence, un véritable magazine trimestriel qui se démarque, avec « une vraie liberté de ton », aux côtés du réseau social d’entreprise et de la newsletter digitale hebdomadaire.

 

Relations presse : pour les grandes occasions

Dans le métier des RP, le numérique a complètement bouleversé la donne. « Il fut un temps où le papier avait une importance capitale », se souvient Frédérique Pusey, présidente du Synap (Syndicat national des attachés de presse). Aujourd’hui, « 98 % de l’activité passe par le numérique », estime-t-elle. Le papier reste utilisé pour des dossiers de presse bien typés, soit événementiels, soit dans certains secteurs comme la mode, le luxe ou la décoration, même s’il faut tout de même doubler l’envoi d’un e-mail. « Le papier revient de cette façon, pour des événements sélectifs », constate Frédérique Pusey. Il revient aussi, à l’en croire, dans les invitations, par exemple lors d’un voyage de presse ou d’une conférence. « Je m’y suis remise volontairement après qu’une journaliste, rédactrice en chef dans la presse maison, m’a raconté qu’elle rangeait sur son bureau ses invitations par ordre chronologique. Elle est sensible à ça, et c’est vrai que c’est plus porteur qu’un mail », note-t-elle. L’agence Enderby privilégie aussi le papier pour l’exercice de la carte de vœux. L’an dernier, la sienne avait pris la forme d’un mook. Cette année, ce sera un petit livre sur les mots de l’année. « Cela permet de prendre contact avec nos clients et de personnaliser chaque envoi bien plus que le digital », plaide Delphine Jouenne chez Enderby.

 

Courrier adressé et imprimés publicitaires : un déclin limité

Avec respectivement 906 millions et 621 millions d’euros en 2018 selon l'Irep, le courrier publicitaire et les imprimés sans adresse continuent de peser lourd dans la balance des investissements publicitaires. Le cinéma, par exemple, pèse 92 millions d’euros, la radio, 701. Mais ces résultats sont en baisse (-5,2 % sur un an pour le courrier publicitaire, -0,2 % pour les imprimés sans adresse). Ancien de chez E.Leclerc, Dan Gomplewicz a lancé une plateforme, Armis, qui propose la digitalisation des catalogues papier. Il a ainsi accompagné l’enseigne Monoprix, qui a cessé toute distribution de prospectus en boîte aux lettres. Pour autant, il se refuse à avoir une vision « zéro papier ». « Le support papier est aujourd’hui plus qualitatif, plus ciblé, par exemple sur des opérations comme les foires aux vins ou les catalogues de Noël. Et sur certaines zones, notamment en milieu rural, le papier continue à avoir un très bon retour sur investissement », reconnaît-il. La Poste, acteur important du secteur, évoque le foisonnement d’innovations dans le secteur. « Nous sommes par exemple en mesure de faire du retargeting », explique Arnaud Tomasi, directeur de sa business unit médias, citant l’exemple de colis adressés à des personnes repérées lors de leur navigation sur internet pour leur intérêt manifesté pour le tourisme sur l’île de La Réunion. À l’intérieur de l’envoi, un ananas Victoria, produit phare de la destination.

 

Rapports annuels et brochures : en pôle position

Voilà bien un secteur où le papier reste roi. « Les quelques entreprises qui se sont essayées à l’abandonner au bénéfice du numérique sont revenues en arrière », constate Marie-Agnès Gallais, directrice générale de Capitalcom, qui œuvre depuis dix ans dans le secteur. Le document de référence, obligatoire pour les entreprises cotées, est souvent distribué aux actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle. Il est donc indispensable d’avoir un support physique. Ce document de 350 à 550 pages est aussi plus facile à lire sur papier que sur écran. Le rapport intégré, un document d’une quarantaine de pages qui a tendance à suppléer aujourd’hui le rapport annuel, est aussi plus agréable à parcourir sur papier car il suit un fil narratif. « En revanche, il est certain que les entreprises n’impriment plus les mêmes quantités qu’avant », remarque Marie-Agnès Gallais. « Quand une entreprise choisit de faire du print, elle veut quelque chose de bien, qui se démarque, avec des papiers qui sortent de l’ordinaire et respectant l’environnement », remarque de son côté Ann Eriksson, responsable marketing d’Arctic Paper, un fabricant de papiers graphiques, utilisés notamment par  Caisse d’Epargne lors de l’édition d’un livre fêtant son bicentenaire. « Le print a un côté prestigieux qui ne disparaîtra jamais, notamment dans des secteurs comme le luxe », admet Salim Jawad, content creator de l’agence digitale Disko.

SOURCE : Stratégies.fr

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